Une fois lue la precedente litanie sur le voyage je peux si vous le desirer vous parler un peu de ce que je fis depuis pres de deux semaines dans l extreme orient russe.
Arrive a l aeroport de Vladisvostok il me fallait pour sortir me frayer un chemin parmi les chauffeurs de taxis bloquant les portes et demarchant les touristes -c est a dire moi vu que je suis le seul qui semble ne pas connaitre et ce depuis Paris. Une fois sur le parking, direction la Matriouchka. Qu est ce donc me direz vous? C est un bus collectif. C est a dire un mec a un bus et affiche un numero et un itineraire, il s arrete plus ou moins a la demande et part quand il est plein. Ca ne coute quasiment rien, un euro pour cinquante kilometres.
Premiere constatation sur la route, l hiver est fini, c est la debacle! Les champs sont transformes en marais et les dernieres poches de neiges sont souillees de terre. la neige qui commence a tomber mouille mais ne tient pas. Arrive a Vladivostok, semi endormi par le bercement du bus kistch -il y a des charmants rideaux a motifs palmipediques ocre ainsi qu une frise unie et des housses de sieges damasses alors qur toutes les pieces metallique apparentes sont rongees par la rouille, je demande ou m arreter. Premiere constatation, mon guide est obsolete, les deux premeires adresses sont obsoletes. Je monte au sommet du n building et longe un couloir de portes blindees jusqu a deboucher dans un bureau ou trois pauvres russes desouevrees sont plus que ravies de m entendre m escrimer dans la langue de pouchkine tandis qu elles me cherchent un logment economique et m offre du the et du chocolat ainsi que des biscuits. Une d entre elles essaie de me convaincre de la laisser me trouver une fiancee a Vladivostok et une autre me donne sa ligne perso...Ca commence bien!
Je file a la pension un peu eloignee du centre. Je partage la chambre avecun colleur d affiche ukrainien dont je ne comprends pas une seule des phrases. Le soir je suis invite dans la salle commune par des russes venus a Vladivostok acheter des voitures Japonaises - le japon n est qu a une jurnee de ferry de la ville- et qui s appretent a faire 9000 bornes avec leur nouvel engin. Quelques verres plus tard, les meninges en feu je peux enfin me reposer. je me reveille tard le lendemain et decouvre Vladivostok.
Crtains disent que Vladivostok est la San Fransisco de Russie. Ca se defend. Tram et rues en pentes, buildings accroches aux collines et bord de mer. Les autres disent que c est le Bosphore de l est, ca se defend aussi. Il regne une activite intense sur le port. En particulier pour le dechargement des voitures japonaises. Si on roule du bon cote de la route ici, on a pas le volant du bon cote de la voiture. A propos de voitures et de circulation, traverser peut s averer une grande aventure vu la taille de certains axes mais les automobilistes savent toujours s arreter meme si ca ne semble pas etre le cas au debut.
Il est a noter aussi que le depaysement nait de l attitude des gens. En Russie on ne sourit que tres rarement. Par contre il n est pas genant de devisage quelqu un dans la rue. Les looks sont aussi impressionants. Le look des garcons rappelle celui d un vincent Cassel dans la Haine tandis que les filles sont tres tres feminines. Ce qui ne veut pas dire que ce sont po0ur autant des minettes. D ailleurs, je n ai pas encore eu l occassion de parlwer avec un homme travaillant dans une bureau quelqu il soit. Il semble que les agences, les banques, les guichets, les postes et tous les autres bureaux ne sont occupes que par les femmes. les hommes eux sont en uniformes ou en bleus de travail et veste fluos sur les zones industrielles.
Apres avoir passer quelques jours a Vadivostok, je pris enfin le train pour la pre;iere fois. 35 heures. il existe une vrai culture du train ici. Chaque wagon a deux "prodovnista', c est a dire hotesse. Et croyez moi, c est la chef! Ce ne sont que des filles -come d hab-, elles s occupent de vous embarquer de vous donner des draps, elles sont les responsables des toilettes et s assurent que vous descendiez bien a votre gare. lors de ce voyage on m offrit a manger (gras de porc, oignon cru et saucisse suintante) et a boire et surtout moult exposes sur la vie en Russie. Au menu, argent, chasse, argent, peche, argent, voiture, argent et argent. L odeur d oignon me restant je fus content de descendre du train. Surtout que ce fut la premiere journee de grand soleil.
Lundi: Blagovetchensk. Ville frontaliere avec la Chine, une etrange activite y regne. La ville fonctionne en T. Au nord la gare et au sud le fleuve Djourba qui separe de trois cent metres la Rusiie de la ville chinoise de Haihe. Le lond du fleuve l immense boulevard Lenine est le deuxieme axe de communication. je passais peu de temps dans la ville. Il y a juste un immense marche qui s erige en hommage aux gadgets et a la contrefacon chinoise. La chinois et russes se cotoient mais ne se melangent pas. Et le Djourba gelee est interessante pour ses aeroglisseurs qui emmenent et ramenent sans arret des passagers de chaque cote du fleuve sous l oeil ennuye des sentinelles disposes deci dela sur la rive.
Je fis une rando au milieu des datchas - maisons voire huttes de campagne que quasiment tous les russes ont. Sur une petite colline boisee. Puis apres une sieste au soleil dans l herbe seche je me redirigeais vers la gare pour prendre un train de nuit pour birobidjan, chef lieu de la region autonome hebraique de Russie.
Mardi: Birobidjan. J ai tres mal dormi dans ce train et je decide de rester a l hotel a Birobidjan ce soir. Il fait tres beau et il est amusant de voir que la gare et tous les batiments officiels comportent des inscriptions en hebreu et en cyrillique. Egalement amusant de voir des centres d etudes talmudiques faire face a des eglises orthodoxes. Arrive a l hotel je fus content de pouvoir me doucher et faire une lessive. le soir apres une rando de trois qutres heures jusqu a une colline surplombant la ville je me fis un petit raps devant les Chroniques de Riddick doublees en russes en pensant fort a Jb. .. Le lendemain je me repromenait le long de la riviere en debacle, impossible de naviguer et impossible de marcher sur la glace. Au marche, encore une fois domine par les chinois et leur camelote, j appris que les juifs representaient plus que a peine 10% de la populations de la region, desormais russifiee.
le mercredi je pris un train de trois heures pour aller a la plus grande ville de l extreme orient russe Khabarovsk. Dans le train on diffusait Titanic. Il etait amuusant de voir toutes les femmes pleurer dans le trai au son des violons malgre les ronflenments sonores de mon voisin de devant etant trop loin de l ecran je preferais au film la monotonie du opaysage plat a l infini et de ses arbres baignes de la lumiere du soleil couchant.
J arrivai a la nuit tombee a khabarovsk. Mon guide une fois de plus m induisait en erreur. Les hotels sont deux a trois fois plus chers que prevus. j arrive dans le moins chers de la ville et la les vrais ennuis ont commmences. Visa en regle, immigration en regle me dit la receptionniste. Mais vous n etes pas enregistre. Je ne comprends pas... Je ne savais pas mais il faut, lorsque on est etranger faire savoir aux autorites ou l on est au moins tous les trois jours ouvres. Or ce n etait pas mon cas. Je me vis ainsi refuse l entree de tous les hotels malgre la promesse d un extra aupres des receptionnistes. Il ne me restait plus qu a dormir dans la gare a qutre kilometres de la. Epuise, je me mis a discuter avec de jeunes gens sympathiques qui m offrirent l hospitalite dans leur "residence etudiante'. Nous parlions de tout et de rien puis buvions un the lorsqui ls me proposerent de m emmener acheter une carte de telephone de facon a ce que je sois joignable en Russie. Je voulais rester dansl appartement delabre mais ils insistaient et etaient si gentils depuis le debut que je cedais. De fil en aiguille l affaire se corsa et pretextant une maladie qu ils ne pouvaient soigner ils me reclamerent de l argent sans quoi ils ne me laisseraient pas dormir chez eux ni recuperer mes affaires. Je forcais un peu le ton mes les tensions monterent. Je promis de donner a condition de recuperer immediatement mon sac. Apres une heure de palbres inutiles ils accepternt. Un parti devant tandis que l autre me retenait. malin ils videent les poches de mon manteau avant de me le rendre me derobant ainsi quelques 300 euros. Ils souhaitaient m accompagner a la gare en l honneur de la grande tradition russe mais je refusait. En colere j arrivais a la gare et demandais conseil a la responsable de la securite. Elle me dit de ne surtout pas aller voir la police qui me demanderait encore plus. Alors que je vidais mon sac pour voir si ils ne m avaient pris que de l argent, les deux zigotos arriverent s excusant,. je leur dit que me rendre mon argent serait une bien meilleure excuse mais ils me disent que tous ce qu ils peuvent faire c est me servir de guides le lendemain aprem. je decline et ils s en vont. je me sentais ridicule apres cet echange mais que faire d autre? Taper et se faire taper? Je pris un ticket pour Vladivostok des les bureaux ouverts. il me fallait attendre jusau au soir.
je mis mon sac a la consigne et partit faire un tour. Fatigue mais content que le jour me debarasse du souvenir de la rude nuit. Khabarovsk est jolie par raaport aux autres villes mais atrocement polluee. Un brouilard perpetuel et irrespirable plane au dessus de la ville. La rue principale est bordee de batiments a deux etages tres typique du XIXeme. On a l impression de marcher dans Main street. Elle debouche sur une place et un grand par amenage qui descend sur l Amour. Toute la glace de la debacle vient s aglutiner sur la plage de khabarovsk au sommet d un grand meandre. A cet endroit l Amour fait presque trois kilometres de larges et en face c est la taiga sans fin et les bancs de sables impraticables. En revenant a la gare je passai par un parc tres sympas avec de jolies statues de bois.
Jeudi soir: train en premiere classe! Croyez moi on dort mieux et les hotesses sont plus souriantes. Je me suis coche une heure apres le depart et apres avoir decline l apero propose par mes compagnons de compartiments je sombrais dans les bras de morphee le sourire aux levres.
Vendredi; Vladivostok. Objectif:enregistrement. Je trouvais une charmante agence de voyage qui m arrangea le coup avec un hotel pour m enregistrer. Pour la toute premiere fois je tombais sur quelqu un qui parlait un anglais superbe. Merci Evguiena! L hotel du marin. J arrivais la bas et comme on m avait vole mon argent la manager me donna une chambre simple au prix d une double. Si si les doubles sontmoins cheres car en Russie on paye par personne et non par chambre. Comme pour me consoler, a la tele on diffusait Asterix le gaulois en Allemand surdouble par des russes toujours en retard d une phrase. Atrocement drole! Puis je partis faire un tourau soleil, admirait un superbe coucher de soleil sur une colline. Puis retournais me coucher, et la c est les Blues Brothers 2000 que l on passit.
Samedi: Completemen repose et remonter j achetai plein de billets de trains et de bateau. Puis allais faire un grand tour des banques de vladivostok pour regler un probleme. Nous sommes maintenant dimanche et le probleme n est toujours pas regle... Malgre nombres de coups de fils en France. je dois prnedre un bateau ce soir pour une destination que vous ne saurez que si je pars... Nous verrons bientot chers lectuers...
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