samedi 5 avril 2008

Le Voyage

je me sens comme un antiquaire....plutot un restaurateur, je redonne vie a une piece ancienne que l on croyait perdue. C est emouvant.

Avant de continuer plus en avant je voudrais specifier deux details techniques:

1-j ecris sur un clavier russe, il est donc hors de question d attendre de quelconques accent, apostrophe ou encore cedilles. Mon amour de la chose orthographique en est bien entendu meurtri mais...quel choix ai je?
2-Ce blog a ete attaque par des spammeurs, n ecrivez donc point de commentaires ou faites les moi parvenir par mail. Cela aura deux interets, d une part je les lirais ces commentaires et d autre part vous eviterez tout disfonctionnement dans la lecture de ce blog.

Ceci dit revenons a nos moutons. Des moutons, la ou je suis il y en peu. Ce serait plutot les tigres les ours et le belougas. La plupart d entre vous le sauront deja mais je vous ecrit en live depuis le "Far East', yiha baby! Vladivostok, autrement dit le maitre de l est, c est la ou que c est que j suis.

Je suis arrive a Moscou le 25 mars apres un voyage perilleux qui merite d etre eclairci.Une fois mon visa acquis ( apres la bagatelle de deux mois de delai), je fis acquisition d un billet d avion Moscou-Vladivostok pour une somme derisoire. Il me restait a joindre Moscou a Saint Martin de boscherville. J decidai de prendre mon temps et investissais dans un biellt de bus. Je ne sus l itineraire que trois minutes avant le depart le 21 mars a Paris. J arrivais a la gare routiere internationale apres avoir somnole une heure sur un canape dans le treizieme, vers 7 heures du matin. Je m enregistrais, puis, fier et altier mon sac sur le dos et ma carte d embarquement en main, me presentait a un des chauffuers du car majestueux. Celui ci me demanda, intrigue, a quelle page pouvait bien se trouver mon visa pour la Bielorussie. "Chto?" lui repondis je en russe. Il me fallait un visa!! Ahahah la bnne blague. Je vis ainsi le bus partir sans moi dedan...

Pour me consoler je fis un tour dans la banliueu parisienne sous la grisaille et le crachin a 7 heures et demi le samedi matin ( si vous etes deprime ce n est pas ce genre d envirronnement qui vous aidera). Je filais a Chatelet ou je connaissais un cyber cafe ouvert 24/24. La je fis acquisition d un billet d avion pour Moscou. Je partirai le mardi suivant toujours en passant au dessus de la Lorraine et par Minsk, Bielorussie. Je passais un agreable Paques a lamaison en famille.

Le mardi je pris le second train pour paris depuis Rouen et arrivais vers neuf heures a Orly maudissant ma prevoyance car il me fallut attendre pres de deux heures pour le check in car une employe de la compagnie souhaitait me parler. Il y avait un probleme. Tous les avions pour minsk sont retardes d une heure et l heure et demie que j avais pour changer d avion se transformait ainsi en 7 minutes. De plus il me faudrait demander un visa de transit la bas et payer 35 euros pour passer sept minutes dans les couloirs de l aeroport. La bas heuresement, la responsable de l enregistrement m attendait et mon gbagage etait devenu la priorite de laeroport. Une fois l avion atterit a Minsk sous la neige et avec la temperature symbolique de 0 degres, je vis par le hublot un homme courir sur le tarmac avec une veste fluo et mon sac sur le dos. Il l apportait a l autre avion. Pendant ce temps la, la responsable payait mon amende et m emmenait au pas de course a un distributeur puis aq l enregistrement.

L aeroport de Minsk ressemble enormement a une boutique de pompes funebres pour titan. les marbres noirs et les statues de chasse ainsi que les couloirs vides a 15 heures n ont rien pour rendre l atmosphere chaleureuse. Je me serais bienarrete pour une photo ou deux mais j avais comme l impression que ca n aurait pas plu a mon accompagnatrice... En effet alors que je montais dans l avion la stewardess fermait l escoutille et les demonstrations de securite commencaient. Une heure plus tard nous aterrissions a Domodevo l immense aeroport sur dynamique de Moscou. Mon sac ayant trop de sangle il me fallait le mettre dans un ascenceur special dans lequel je me fis enfermer et descendre sur le tarmac ou trois russes vinrent m engueluer avant de me renvoyer au niveau des enregistrements ou la preposee m enguirlanda derechef...Passe le controle de securite ultra automatise - on se deshabille dans un halle tapisse de boites ou mettre ses effets et de sieges tres confortables puis on passe dans un cylindre, leve les bras et se fait scanner par deux essuie glaces geants qui sonnent au moindre plombage. Puis une accorte garde vous signifie de passer votre chemin plus vite que ca. Je pressais le pas pour arriver tout au bout de l aeroport d ou je mbarquais a peine arrive. Un bus nous promena parmi les centaines d avion autour desquels des fourmis jaunes et oranges fluos s affairaient frenetiquement. Sortis de la vion le barouf etait infernal, entre le vent, les moteurs, les jets d eau et de sable sur les ailes et les ordres de toutes parts dans les talkies walkies....Je montias pour la derniere partie du voyage.

Pas de bol! C est un airbus je suis au milieu de l avion, les ailes de chaque cote et rangee du milieu. Je pretexte uene peur panique de voler pour que l hotesse me trouve un autre siege. Elle commence a demander mes quand les gens voient ma place ils refusent de me ceder la leur. Le vol est tres difficile. 9 heures. Avec a ma gauche, un Kazak qui rentre chez lui a Sakhaline et qui s obstine a me parler en anglais alors que je le comprends mieux en Russe et qui m offre de la vodka. A ma gauche un couple qui n est pas sans evoquer physiquement les bidochons mais qui s aime bruyament durant le trajet. Devant moi, trois jeunes apperement tres heureux d etre dans l avion, et dont la joie de vivre et la teneur en vodka purent etre partager avec tous les voyageurs. Ils ont passe le voyage a boire et faire des cascades dans leurs sieges appelant le steward toutes les cinq minutes pour lui demander la vodka qu il se refusait a leur donner. L aterrissage ne pouvait qu etre reussi. Enfin, je posais le pied sur le sol russe refusant de monter dans le bus qui nous attendait sur le tarmac tellement l air etait bon apres 9 heures passees dans un suppositoire a ange.

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