jeudi 15 mai 2008

MISE AU POINT

Bon, erreur de planification. Comme quoi il vaut mieux ne pas prevoir parfois. je m' explique: hier je suis parti sur les hauteurs de nagano pour randonner vu que la journee s' annoncait radieuse. Je ne fus pas decu. La journee fut belle et bien magnifique et j errais de paradis sur terre en jardin d' Eden seulement a la suite d' une inncomprehension avec les services d' information de la ville je m'apercu avec horreur que le dernier bus etait desormais un souvenir et non un element du futur proche. L'ennui c'est que je venais de faire vingt bornes ede rando dans un sens qui ne me rapprochais en rien d'un quelconque logement...Oops. Remarquerez vous, le temps clair et la lune intense m'eclairaient la voie du retour...hum hum...

Toujours est il qu'il m'a fallu marcher un peu avant qu'un chauffeur de bus rentrant chez lui apres son service ne me dewcende a tous berzingues a Nagano. J'arrivais fort tard et decidais donc de mettre cette arrivee tardive a profit. Etant donne que le plus important temple Zen du monde se trouve a nagano je pensasi aller m'y faire benir. Seulement les benedictions se font lors de la ceremonie de l'aube. Desireux de faire dews economies je passais les cinq heures me separant de la ceremonie dans un cyber a rattrapper mon retard dans les mails et egalement sur ce blog. Seulement voila. Maintenant je suis fatigue et j'ai mal aux jambes. Mais apres tout on s'en fiche pas mal parceque je me suis fait benir par le grand bonze a grand coup de chapelet sur le crane...et pis pas vous nanananere.....

Sinon pour ce qui est de la trilogie passe present futur (lisez il va y avoir des scoops dans les categories passe et futur)

I/PASSE.

J m'etais arreter aux randonnees sur les hauts plateaux de Utsukushihagara pres de Matsumoto et vous aurez peut etre vu sur flickr les photos de son beau chateau. Apres Matsumoto je partis dans les montagnes a Norikura. De la je passais deux nuits. Une premiere journee a me promener dans la vallee et sur les pistes de ski avant de faire trempette dans les onsen et de me faire offrir le resto par de chaleureux nippons.La seconde un peu plus sportive avec la conquete de quelques 15000 metres de denivele m'amenant a 3029 metres, l'endroit le plus haut ou je ne soit jamais alle je pense. Un petit vent islandais pour m'accueillir et apres avoir fabrique une luge de fortune au sommet je descendis en deux heures ce que j aurais mis six heures a gravir.
Par la suite je suis parti "la ou les dieux descendent sur terre" pas moins que ca! Vous voyez le genre d'endroits ou descendent les chefs d'etats quand ils se rendent quelque part? Alors imaginez ce que ce doit etre pour des dieux!!! Kamikochi est en effet tout bonnement un endroit magnifique et magnifiquement preserve. Cette valle du bout du monde est accessible mais uniqument par un bus electrico-dieselo-unautretruc qui pollue pas. Pas de voitures donc. Un paysage magnifique, des eaux qui n'ont rien a envier aux couleurs islandaises et des singes batifollant au milieu des bambous et des arums. Les fumees d'un volcan voisins et les pics enneigees des hauts sommets alentours surlesquels viennent s'empelr d'occasionels nuages completent un tableau idyllique. De plus, les mares essemmees deci dela, calmes et limpides, se font de parfaits mirroirs de ce paysage. C'est sur que en tant que dieu je descendrais la. la route qui y mene longe de profondes et etroites vallees inondees par la construction de nombreux barages. Quelques jours hors du temps et de l'espace donc dans ces montagnes parmi les plus reculees des alpes japonaises.

Par la suite je retournais un peu a Matsumoto avant de m'embarquer dans un bus me charriant a l'ouest de ces montagnes pour Takayama, la petite Kyoto. La je me logeais dans un temple shinto. Hebergement traditionnel mais les clients n'ont pas acces aux services du temple pour autant. Par contre le depaysement fut total. Premiere fois que je dois "faire" mon lit. Ca impressione d'arriver dans une piece vide aux mur blancs et de s'entendre dire que c'esty viotre chambre. Mais moults recoins dissimulent le materiel qui meublera votre interieur.
Takayama est probablement la plus jolie ville qu'il m 'est ete donne de voir. Charmante, fraiche du fait des caniveaux dans lequel circule de l'eau continuellement. Rues commercantes aux panneuaux de bois delicats et temples niches au milieu des bois. Y circuler en velo est un reel plaisir.

Petit detail amusant, une secte y a fonde leur autel a peu pres aussi grand que le stade de France. Lui jouxte une fontaine de "quetzacoalt" et une pyramide inca....

Pour ce qui est du scoop, juste j ai recu un mail comme quoi mon dossier pour l assistanat est accepte et de surcroit note excellent. Maintenant tout est dans les mains des ecoles ecossaises.

II/PRESENT
Voila je suis a Nagano maintenant en train d' ecrire...

III/FUTUR

Alors, lundi je serais sur l'ile d'Hokkaido-nord du Japon- ou je vais pendant quelques semaines donner un coup de main dans une ferme bio. Voila. ce clavier m enerve tellement a nen faire que des siemnnes que j 'en resterai la

samedi 3 mai 2008

Quelqu'un a un nouveau nom pour ce blog?

Cedant a la pression du public je m'en vais essayer de rediger quelque chose de potable sur ce clavier qui ne fait que des siennes.

Alors parlons peu parlons bien. Je m'etais arrete a mon retour de Nikko. Donc:

Apres etre revenu a Tokyo la transition fut brutale car je passais la soiree,apres quelques jours en montagne dans les deux quartiers les plus animes de Tokyo en particulier un samedi soir. le premier Akihabara, connu sous le nom de Electric town. Le nom explique... Un immense qurtier ou tous les buildings des grandes marques d electronique sont perces a leur base bar des travees ou des papys vendent ici desprises de toutes sortes et plus loin des cameras de surveillances et des tournevis multimetres... Un marche a rendre fou n'importe quel fan des diodes electroluminscentes et autres engins qui font `beep!` Ensuite je filais a Shinjuku. Un des quartiers les plus hauts aec une moyenne de trente etages par edifice tout plein remplis de restos, bars, cafes et boutiques. Les images de mers de neons de la tele c'est surement la qu'elles sont prises...j etouffaiss un peu. Notemant la gare de ce qurtier est ronde et a un reseaux de souterrains de plus de dix kilometres. C est une des plus actives avec ces dizaines de millions de passagers quotidiens. Un peu effrayants. J etais vraiment content de rentrer dans le tranquille qurtier populaire ou je logeais. Meme si je rentrais par le dernier metro. Comme c est le dernier tout le monde le prends et tout le monde doit rentrer coute que coute. Au diable la legendaire politesse japonaise passe minuit dans le metro. On se tasse et on pousse!!!

Le lendemain je partais pour la magnifique Kyoto. Je revele un peu l'histoire par cet adjectif. Mais il est ce qu'il en est, si vous venez au Japon il ne faut pas manquer Kyoto. Tou d'abord apres les trente millions et des banannes de Tokyo, les quelques deux millions de pleupleus ajoute au fait que la ville soit entouree de collines boisees donnent a la metropole des allures de village. Des petits et grands cours d'eau apporte de la fraicheur et de l'air dans les rues et des quartiers vous surprennent en debouchant de nulle part.

Kyoto c'est la premiere machine a remonter le temps. Les quartiers sont vraiment ancres dans des epoques bien definies et magnifiquement conserves. Le must japonais c'est de se promener a Kyoto en kimono traditionnel et la profession de geisha est encore tres en vogue et un veritable honneur. Du coup on assiste a un veritable bal costume dans les rues. Imaginez vous apres avoir ete ebloui par les neons des cafes et des bars a hotesses vous retrouver tomber dans une rue eclairee par des lanternes de papiers auxquelles sont accrochees des maisons de bois et soudain, une porte coulisse...et voila qu une geisha -ou plutot une maiko,apprentie- sort toute maquillee et engonssee dans un kimono colore! Je vous assure que si je n'avais pas vu un taxi passe au loin et si la maiko n'avais pas sorti son portable je me serais serieusment pose des questions sur la possibilite du voyage temporel involontaire...

Kyoto c'est aussi la ville de l'elite. Elite friquee ou intellectuelle. Le nombre de clubs prives ou les gaijin -etrangers- ne peuvent penetres est incalculable. Il arrive aussi tres souvent que les touristes se voient demander d'effacer leurs photos par les gerants d'un restaurant car quelque Yakusa aurait pu se trouver dans le cadre. Les gens savent faire comprendre que certaines images sont dangereuses pour la sante...
Enfin on dit de Kyoto qu'une vie ne saurait suffire pour en voir tous les temples et autels. C'est pas faux mais certains ne valent vraiment pas le detour.

Cependant, j'ai pu prendre a deux reprises des lecons de meditation Zazen. Et bien croyez le ou non, ca marche ces aneries... Je me suis vraiment vide la tete pour la premiere fois de ma vie. Bien entendu la paix des jardins zen et le beau temps ont aide mais tout de meme. Il tout de meme faut se lever de bonheur pour reussir a me faire penser a rien!

Je vais laisser des photos parler d'elles memes de Kyoto mais e les ai pas d'elles memes de Kyoto mais je ne les ai pas encore. En effet j e nen ai pris ai pas encore. En effet j e nen ai pris que quelques unes le prekier jours. Apres j ai tourne avec une le premier jour. Apres j ai tourne avec une chinoise qui a pris les photos pour deux.

Un beau chateau m'a occupe une bonne partie du dernier jour. Il m'a plus car il n'y avait que tres peu de monde, un beau jardin et un detail amusant. Le Shogun -chef militaire et politique- avait pour habitude de discuter de sujets tres importants la bas. Soucieux d'eviter les intrigues et intriguants il fit installer un parquet special appele parquet du rouge-gorge. En effet meme si vous essayer de marcher doucement ou de glisser sur les lattes, ces dernieres emettent un sifflement qui peut etre entendu dans les salles environnantes. De plus de nombreuses cahces dissimulaient des samurais en armes prets a bondir pour proteger le shogun. Ingenieux. C'etait rigolo d'entendre la cacophonie de sifflements aux passages des groupes dans les couloirs.

Par la suite je montais au Nord Ouest direction Kanazawa puis la Russie. Kanazawa est mignonne mais on peut eviter... Elle a un des jardins les plus celebres du japon mais je fus jardins les plus celebres du japon mais je fus un poil hermetique a ces vertus. Par contre seduit je fus par le ces vertus. Par contre seduit je fus par le marche aux poissons. les crieurs sont tous encore plus charismatiques que les etranges specimen dont ils font l'eloge. Le les etranges specimen dont ils font l'eloge. Le ville est separee de la mer par de hautes collines sur une desquelles mon auberge de jeunesse non sans rappeleler Shinning etait juchee. Un tres beau parc multicolore me permettait de descendre dans une zone de temples recycles en maisons et autres parkings et un minuscule quartier de vieilles maisons faisant la reputation de la ville.

Le lendemain je repartais pour le prot direction Vladivostok. Mais comme vous le savez deja c'est du quai que je vis le depart du Rus. Ce dernier etant en reparation pour un mois et demi je decidai de me poser dans la ville avoisinante et reflechir a quoi faire. Les prix de l'avion m'ont decide a rester au Japon. Et je vissitais la charmante Takaoka (celebre pour son Buddah de bronze de quinze metres) sous un soleil de plomb avant de m'embarquer dans le Shinkansen pour Tokyo.

Arrive a Tokyo je fus accueilli par des camarades rencontres deux semaines auparavant. Ils travaillent plus ou moins a l'auberge et ont oganise un petit festival du printemps c'est a dire a boire!!! Je vais me relqaxer dans l'onsen -bain chaud chaud- du dixieme etage d'abord puis profite de la compagnie.

le lendemain je m'en allais profiter de la belle journee dans l'hyperactif par Yoyogi a l'autre bout de la ville. La bas les musiciens confirmes et en herbe font resonner de leurs melodies et shows cauque tronc d'arbe. le week end les anime freaks se promenent en costume. Un endroit fou fou fou ou je passais la journee allant de concert en spectacle de rockabilly ou bien de comique.

Le lendemain je retournais sur l`ile artificielle du sud de Tokyo. Je pris une sorte de train playmobil qui avance sans chauffeur aucun sur un rail aerien. Chanceux j ai reussi a avoir le siege de devant que tout le monde gette. Je profitais de la cite de la science de Tokyo puis d' un beau coucher de soleil sur la ville avant de me retrouver dans le caca. Alors que je cotoyais les plus grands centres commerciaux de la ville il m etait impossible de trouver un trou dans le mur acceptant les cartew internationales. Or je n'avais pas pris assez pour payer le metro...Oups heuresement je trouvais un peu avant le dernier metro. Amusant de trouver des vending machines dans les coins recules de la montagne mais pas d'Atm la bas...

Le lendemain je partais pour ma location actuelle, Matsumoto dans le meme montagnes que Nagano apres un petiti detour par le musee du Sumo.

A Matsumoto,dans une mignonne auberge au milieu des montagnes. Je profite de la chaleur, du petit cafe jouxtant mon hotel ou le soir on fait des rencontres symps. Notament deux types sympas qui m'ont emmene dans un veritable onsen traditionnel avec fantomes a la cle. Et c'est vrai!!!!! Et surtout rando dans les montagnes!!! Youhouuuu! Tres hautes et tres belles. Pareil photos

Jamata c'est fini!

samedi 26 avril 2008

Rate!

Hohohohohoho. Mort de rire!

Le concept du retour en France ou en islande par voie terrestre et maritime uniquement est officiellement rate!

Alors que je vous explique. En ce jour de paques orthodoxe, il etait prevu pour moi d'arriver le matin en Russie et apres avoir laisser mes bagages a la consigne, de partir a la recherche d'une eglise pour assister aux ceremonies avant de me cloitrer au Cybercafe en attendant mon train pour le nord.

Cela n'arrivera pas.

Pourquoi? Tout simplement car le bateau qui devait m'emmener a la gare m'a oublie sur le quai...Une mesentente. Malgre que j'ai tanne la mal aimable preposee aux billets de bateau en Russie afin de savoir si le bateau partait du Japon a l;horaire russe ou a l'heure locale, elle me lacha, exasperee, "mecto bpema" c'est a dire heure locale. Cool, ca veut dire une journne quasi comlete au Japon de plus car le bateau part a 18 heures.

Ce vendredi apres avoir errer dans quelque cour de chateau, je pris le train pour le port, et quelle ne vut pas ma surpirse de reconnaitre, culminant les basses maisons du petit village, la cheminee du fier batiment Rus. Element derangeant cependant... elle se meut! 'Ils abordent surement' pensai-je, ingenu. Arriver sur le quai je compris mon erreur. Deux douaniers hilares me voyant arriver main sur la bouches et sacs sur les epaules m'accueillent de quelques quolibets et gallegeades qui bien qu'en nippon, prennent tout leur sens.

Debout sur le quai, je me sentais un peu comme un cameraman de Nicolas Hulot a regarder le bateau partir sans moi dessus. (on y pense jamis mais les cameramans de nicolas hulot attendent toujours cent metres devant ou derriere, malgre le fait qu'ils sont arriver les premiers au sommet, on les retrouvent au pied de la montagne au plan suivant puis dans un helico au plan d'apres puis retour au sommet...).

Je suis donc reparti vers une petite ville ou apres un repas et une douche j'interpretais l'aventure comme un signe du destin et renoncai a essayer de prendre l'avion pour Vladivostok, rbute aussi par l'exorbitance des prix. N'ayant profite que peu de cette riche contree, je vais etendre un poil mon sejour.

Live from Tokyo, Antoine Cordier CNNN

samedi 19 avril 2008

Erratum

Ah oui, a propos, le leader du sanitaire au Japon c'est Toto et les blerots de R.A.V.E.L. sont celebres ici et si ca se trouve ne le savent meme pas.

vendredi 18 avril 2008

Va falloir changer le nom du blog

Comme beaucoup d'entre vous le savent deja ce n'est plus du pays aux moults fuseaux horaires que je vous ecrit. En effet, c'est du pays du soleil levant que votre serviteur correspond desormais.

Comment cela ce fesse me demanderez vous interloques par cette information. Et bien, pour faire court, je voulais monter au nord de la Russie mais la debacle liee a la fonte des glaces et les prix exorbitants des transports pour ces destinations m'ont rebute. Ne voulant pas entamer la longue remontee vers l'ouest aussi tot, je me suis dis pourquoi pas le Japon. Vous me direz, pourquoi le pays le plus cher du monde si les prix te rebutent? Et je vous repondrais, parceque si il est vrai qu'il est cher d'y habiter, pour nous les europeens les poches pleines d'euros clinquants, c'est une affaire! En effet, le taux de change n'a jamais ete aussi favorable pour nous. Resultat, pas possible de trouver une auberge de jeunesse a plus de 15 euros. Ca la fiche mal pour un pays qui se targue de son cout extreme....

Donc voila, je suis arrive il y a presque deux semaines au Japon, dans le mignon port de Fushiki a l'ouest du pays.(oui je suis venu en bateau, un ferry plein de russes allant acheter des voitures nippones pour les revendre en Russie). Un japon de carte postale s'offrait a mes yeux. Les cerisiers en fleurs, la brume coulant le long des montagnes boisees, les rues etroites et calmes parees de plante vertes, les gens souriant passant leur temps a se saluer par inclinaisons rapides...Apres quelques heures cantonnes sur le bateau en attendant d'etre la victime de l'arsenal technologique des services de l'immigration, je posais enfin le pied sur le sol nippon. Bon le trajet de train suivant je le fis en parlant russe avec un jovial businessman pour pas que le choc soit trop grand. Le soleil percant, les ecoliers en uniformes montant dans le train, et l'utilisation de la moindre parcelle de sol plat apres la Siberie vide m'en mettaient plein les mirettes quand meme.

Etrangement, les japonais ne parlent pas anglais mais sont prets a vous aider quand meme. Il m'est arrive plus d'une fois d'avoir de longues conversations en Japonais meme si je ne comprenait pas un traitre ni fidele mot de la langue deTakeshi Kitano. Il m'est aussi arrive plus d'une fois de ne pas comprendre un traitre mot alors qu'on me parlait anglais.
Le soir meme j'arrivais dans la tentaculaire Tokyo. Tentaculaire est un faible mot. Vous avez peut etre entendu parler du Shinkansen, le train le plus rapide du monde. Et bien il met a peut pres une heure et quart pour traverser la ville d'ouest en est a la vitesse de 350 km/h...Impressionant. Il est vrai que la ville se develloppe plutot horizontalement mais LES centres ont tou de meme des buildings plus haut que notre fusee rouillee du Champ de Mars.
Mon hotel a tokyo etait tres sympa, malgre quelques touristes anglais abrutis et ignorants.
Tokyo est en fait une configuration inedite.

Tokyo en soit est une tres petite ville avec en son centre un immense trou noir ou vivent qutre personnes, l'empereur, sa femme, et....non, ses enfants. Le palais imperial, veritable centre geographique de la zone capitale est ferme au public et entoure d'un parc. Il faut traverser cet espece de bois pendant vingt minutes pour pouvoir voir un mur blanc et une porte fermee... En fait, Tokyo est avant tou une agglomeration, les villes/quartiers ont chacune leur centre et un gouvernement administre Tokyo comme nos prefectures. La diversite est tres marque. Par exemple je vis dans le quartier populaire d'Asakusa, tres residentiel et arbhorrant certains des plus vieux batiments de la ville. Donc le grand temple Shinto Sentuo-ji dont vous puvez voir les photos. Pas tres loin les hautes tours de Nihombashi, Ginza, Shimbashi....Tous ces quartiers vivent tres differement les uns des autres.
Je reprochais a Tokyo son metro. Les quartiers etant tellement differents, je trouvais dommage de s'engoufrer dans le metro dans un qurtier et de ressortir vingt minutes plus tard ailleurs sans comprendre comment se passe la transition entre ces deux univers. Les bus ne sont pas une solution car toutes les lignes sont tres courtes et il faut payer a chaque fois.Je louais donc un velo des le second jours. Louer un velo pour trois jours coutant deux euros, pourquoi se priver!
Le soir meme pour trouver une grande librairie fermee dans un quartier plus aux sud il me faudra pedaler deux heures...Le lendemain je passais ma journee a longer La Seine Nippone, la Sumida jusqu'qu port sur mon destrier. Pour aller de mon auberge a la mer puis revenir, je pedalais quatroze heures-bien entendu en faisant des stops et des detours mais je me suis bien rendu compte de la taille du centre ville grace a cela.

La ville est grande et surpeuplee mias les Japonais ont un veritable savoir faire de ce genre de vie. Ainsi si les pates de maisons sont cernes de grands axes, peu de vehicules s'aventurent dans les petites rues prependiculaires calmes et fleuries par leurs habitants. De meme, les espaces etroits sont epuress de facon a donner une impression plus ample. Une loi est passe il y a quelques annees interdisant aux gens de posseder une voiture si ils n'ont pas de place de parking. Le marche des parkings est aiunsi florissant. Les habitants ont un grand respect pour leur ville et la garde tres propres malgre la quasi-inexistance de poubelles.

J'ai promis de parler un peu des japonais qui sont des gens fascinants. La societe japonaise, est tres difficile a saisir. De par la langue, les references et tout simplement la culture millenaire. D'ailleurs meme les Japonais n'en saississent pas tous les aspects. Des guides bilingues etaietn dans l'incapacite de m'expliquer quoi que ce soit sur le role des moines pretres et musiciens dans les ceremonies. On parle beaucoup de la dualite entre modernisme et tradition dans les bouquins. C'est beaucoup plus complexe que ca. Il n'ya pas un bete contraste entre ses deux aspects. Je pense que les japonais ont une identite forte et que il n'y a pas de contradiction chez eux. Une femme en kimono jouant a la nintendo ds dans le metro n'a rien de choquant.
En parlant de metro je voudrais parler de la population qui semble la plus importante a Tokyo, les "salary guys". Dews japonais qui travaillent dans les bureaux. Tous en costrads noirs et sacoche. On dit qu'il est difficile de distinguer les asiatiques les uns des autres, c'est faux. Les traits sont significativement differents mais je pense que le fait que tous soient habilles de la meme maniere mene a ce constat fausse. Autre poulation qui me fait beaucoup rire, les travailleurs inutiles. Apres la guerre, le gouvernement japonais voulait a tout prix trouver du travail a tout le monde, afin que tous puissent manger. Encore aujourd'hui ces travaux existent. Ce sont en particuliers les agents de circulation. Ce ne sont pas des policiers mais des gars en uniformes munis d'un baton clignotant qui quant il y a des travaux vous montrent le chemin a prendre, chemin delimite par des barrires reliant des plots eux aussi clignotants. Le boulot le plus inutile au monde. Enfin il faut parler de la jeunesse de Tokyo marchant les deux pieds dans la mode et eclaboussant de couleurs flashy les rues commercantes. Des accoutrements de carnaval!! Je regrette de ne pas avoir eu de batterie pour mon appareil ce jour la...

On m'avait vendu une societe tres fermee, je ne vois pas. Il m'arrive souvent de tomber sur des gens encore plus curieux que moi. Il s'interessent a vous, ce que vous faites, pourquoi....On m'a alors dit, tu verras, ils te reconnaissent plus le lendemain. Et bien c'est faux aussi. Meme deux trois jours apres. Je parlais de rencontres dans le dernier post, je suis servi ici!!

Il est vrai cependant que la societe a quelques legers travers. Notament, sa hierarchie tres marquee, l'obsession de l'hygiene qui devient parfois derangeante, qui n'a pas vu les japonais se promener avec des masques chirugicaux. Apres avoir parle avec des expats ici, on m'a egalement dit que les japonais s'enferment au travail. Ils ne sont pas pour autant productifs cependant mais passe enormement de temps au travail et ne rencontrent que des gens du travail. Certaines entreprises fondent leur propre club de sport voire on leurs propres bar et restaurant.

La cuisine japonaise est magnifique.point a la ligne.

Apres avoir decouvert les quartiers celebres tels que electric town au panneaux criards et criants pour certains, Shibuya et Shinjuku sous la pluie avec leurs tres celebres passages cloutes croises tres amusants a faire, et surtout les nombreux parcs et jardins monumentaux, et surtoput ne trouvant plus d'hotels ayant des chambres libres, je partis un peu a la montagne.

A Nikko pour etre precis. J'arrivais de nuit ne voyant pas tres bien alentours les siges du train tournant le dos aux fenetres et le wagon etant beaucoup trop eclaire. J'arrivais a mon auberge. Une magnifique batisse au milieu des bois. Le salon superbe, table de bois noir, fenetres romanes legeres, poele a bois, canapes moelleux et pink floyd pour m'accueillir. L'hotel est tenu par un japonais devenu americain et un moine Zen vivant la moitie du temps dans son temple en Californie alors qu'il est japonais...On m'accorde une chambre malgre le fait que j'ai reserve pour un dortoir de fille. Les deux donzelles m'acceptent dans leur chambre donc pas de problemes.

Etant en montagne, je prevois rando pour le lendemain avant de repartir a Tokyo. Il bruine et nous allons aux Misty mountains voir des chutes d'eau. Misty elles le sont pour sur...On ne voit rien et on revient trempes. Direction, l'onsen. Un onsen c'est un bain public normalement chauffe par energie geothermale. C'est tres chaud. Il y a tout un ceremonial a respecter pour entrer dans le bain mais ca vaut le coup de s'y plier. Par la suite je partais marcher dans une belle gorge au fond de laquelle coule un torrent impetueux. Le long de la rivieres sont disposes des jizo, les protecteurs des grossesses heureuses, des enfants et parfois des voyageurs. Pres d'une centaine bordent la gorge. Un d'entre eux sourit soi disant se moquant du voyageur qui esssaerait de les compter. Au crepuscule a cet endroit, j'etais comme accompagne par une petite foule. En effet la plpupart des statues sont de taille humaine et elles ont toutes une tete differente. Le soir diner vegetarien Zen avec tout plein de champignons.

Me sentant bien a la montagne je decide de ne pas rentrer a Tokyo et continuer a randonner. Lelendemain je passe en bus un haut col apres une terrifiante route en lacets que je ne prendrais pas en mini austin mais qui ne semble pas inquieter l'habile conducteur. J'arrive a Yumoto, village geothermale aux airs de bout du monde de part sa petitesse et les hautes montagnes alpines l'entourant. Seule issue un lac et une magnifique chute d'eau descendant cent metres plus bas dans les marais bordant l'ouest du tres beau cone volcanique Nantai, pere de Nikko dans la religion locale. Un aigle, des piverts et des daims curieux viendront me voir. Je partais pour un lac plus au nord apres avoir fait le tour du Yunoko, le lac de Yumoto. Rando tres difficile car je m;enfoncait dans la neige jusqu'a mi cuisse parfois et m'offrait pres de 1500 metres de denivelle dans la journee. Traverser les marais plats pendants trois heures au crepuscule me reposait un peu de cette tres longue journee. j'attends le bus sous lesa etoiles au milieu de la foret puis repart pour la descente infernale avec un chauffeur d'autant plus habile que le precedent. J'ai tres bien dormi et en ai meme redemander une nuit.

Le lendemain je me suis offert une randonne plus basse donc moins enneigee. Une longue randonnee suivant deux courts d'eau et de nombreuses cascades et chutes. Pas de neige mais tout autant de courses en haut des cretes puis en bas. tres belle journee.

J'avais prevu de repartir le lendemain mais le festival du printemps commencait a Nikko. Il aurait ete dommage de rater ca. Je resterais un soir de plus. Un tour guide etait offert aux etrangers venus pour le festival. Ce qui m'arrangeait car cela incluait la visite des temples,normalement payante, et un repas le midi. Dissimenees dans la ville des autels mobiles charraiaent des enfants jouant du tambour et de la flute. Les decorations paraient la ville et le rose des sakuras ornaient les hotels. Tous portaient le kimonos traditionnel. Chacun des douze quartiers de Nikko avait son autel et tous etaitn senses se retrouver pres du pont sacre dans l'apres midi. En attendant le rassemblement nous allames visiter les temples. la visite etait pauvres en informations mais les temples magnifiques. Les temples de Nikko sont celebres pour plusieurs raisons. Tout d'abord ils se trouvent tous dans la meme zone au milieu d'un bois d'arbres millenaires immenses. Cela leur donne une atmosphere feutree et zen tres differente des temples urbains. Tres propices a la meditation. Secondo, c'est la que se trouvent les fameux trois singes, un se bouchant les oreilles, l'autre se couvrant les yeux et le dernier la bouche. Le motif orne l'ecurie d'un des complexe mais est malgre tout plus celebre que le complexe lui meme pourtant superbe. Enfin un temple au plafond representant un dragon rugissant au son de deux bouts de bois frappees au milieu de la piece. D'autres temples -des tas a vrai dire- proposent d'acceder a des zones normalement innacessibels et ainsi d'admirer de gigantesques statues de buddah ou de ses acolytes. J'ai pu assister a une ceremonie, sorte d'action de grace m'a t'on "explique" mais personne ne comprends tres bien ce qui se passe dans ces ceremonies. Les chants cependant vous emportent avec eux. Le rythme continu accelere de temps a autre par la prise d'inspiration du maitre de ceremonie est vraiment mystique.
Apres les visites nous allames manger et boire. Moult specialites peu engageantes et pourtant delicieuse. L'estomac plein, il fut difficile de monter la colline menant au dernier temple.

arrives a temps pour la ceremonie. Une tente et quelques notables en costume, deux enceintes gresillantes, les autels de bois et garnis de fleurs roses, tout le monde en costume traditionels, le cliquetis des sandales de bois sur le bitume et une dizaines de personnes agess y allant de leur discours ennuyeux tant pour nous que pour le reste de l'assistance pourtant majoritairement nippone. Apres la fete commenca pour de vrai! Apres une petite manouevre et un leger concert devant les oficiels les autels redescendaient la rue principale tractes par les residents. Un hongrois, un japonais et moi decouvrimes que les autels avaient des futs de sake a l'arriere qu'ils distribuaient aux gnes les acoompagnants. Pour l'interet culturel il fallait nous y mettre aussi. Nous entamames la degustation. Douze autels...Ca aurait pu le faire si nous avions goute qu'une seule fois a chaque autel. Mais voila, on ne refuse pas le sake qu'on vous offre et trois ou qutre voire six fois douze ca fait beaucoup. Le japonais disparu, le hongrois dans le coma j'arretais la degustation au bout de dix autels. Avec plein de nouveaux copains japonais. Bien entendu, je demandais une autre nuit a l'hotel....

Le lendemain je me reveillais comme une paquerette. Frais et dispo a 7heures. Avec une vieille israelite sympathique je pris le tobooggan nous amenant en bas de la colline et direction les temples pour la deuxieme partie du festival. Ils ont besaoin de plus de monde ce jour la car il faut monter les autels de plus de deux tonnes, avec les enfants jouant toujours de la musique dedans au temple le plus haut et il y a quelques montees serieuses. J'aide a les tirer et pour remercier les bras benevoles ils nous offrent...du sake!! A onze heures du matin. Au milieu des temple les participants tous plus ivres les uns que les autres donnent lieu a un spectacle incessant de toutes part. Un concert de danse et musique traditionelle, puis un defile de moines et guerriers vient porter la journee a son acme avant que les autels ne redescendent dans leurs qurtiers respectifs. Je suis en retard pour le dernier train et on m'offre une sixieme nuit dans une chambre privee dans la tour avec un lit enorme.

Alors que je m'apprete a prendre le train le lendemain, le patron et mon pote hongrois travaillant a l'hotel me proposent de m'emmener pres de Tokyo. J'accepte meme si c'est plus long pour avoir une experience de la route au japon. On monte dans un immense 4x4 chevrolet qu'il a ramene des Etats Unis et embouteillages compris on met prews de quatre heures pour rejoindre Tokyo. De fil en aiguille je reste avec eux et vais a vingt kilometres de Tokyo a Costco, genre de metro/promocash amerloque. Puis il m'emmene avec eux dans le centre de Tokyo. Et voila...


C'est tout pour aujourd'hui!!!!

mardi 8 avril 2008

Non, mais ca va en fait...

Ce message s'adresse avant tout aux inquiets de tout poil qui n'auront pas su relativiser ma situation.
Je souhaite mettre le ola presto sur ces inquietudes. Il faut dire que se promener avec un sac a dos a trois heures du matin est en effet imprudent. Mais de choix je n' avais point...Desormais, me voila, renfloue et en regle. Il est donc peut probable que je me retrouve derechef dans une situation aussi propice a l'algarade.
Il est dommage que je parle de ces deux hurluberlus quant j 'aurai pu vous parler de la bonte d'ame et la grandeur de coeur de ces russes qui rompent le pain et l'oignon cru avec vous, de ces slaves qui n'hesitent pas a vous laisser la moitie de leur saussice voire de leur vodka, de ces orientaux qui s' interessent tant a ce que vous faites la aussi loin de tout... j en suis desole. A l avenir je m attelerai a une description plus optimiste de ce peuple somme toute seduisant.
Mais cette omission nait de la difficulte de la description de l'ame slave. Tchekov (qui s appelait Anton, ce qui est un signe de qualite) disait que tant que les etrangers ne seront pas russes ils ne comprendront jamais l'ame slave....
Je souhaite donc, suite aux nombreux e mails alramants et alarmistes que j ai recu, rendre hommage aux Russes qui a defaut d'etre souriants et enjoues, ont su au moins me laisser aller d'un point A a un point B en me donnant un coup de pouce ou simplement en me laissant faire. Je crois que l'avenir me reserve encore des renconntres qui sauront me faire oublier les tristes sires du passe...

PHOTOS (visibles)

sur flickr.com,
recherchez les mots cles "arty datcha". Vous allez alors tomber sur une photo.
Sur la droite de cette photo vous verrez deux lien vers 1/ d'autres photos 2/le profile de l 'auteur. Choisissez l'un ou l'autre puis amusez vous bien.

Tchaouste

dimanche 6 avril 2008

PHOTOS!!!

Photos sur www.flickr.com

Il vous faut rechercher: antocordier

samedi 5 avril 2008

Un resume?

Une fois lue la precedente litanie sur le voyage je peux si vous le desirer vous parler un peu de ce que je fis depuis pres de deux semaines dans l extreme orient russe.

Arrive a l aeroport de Vladisvostok il me fallait pour sortir me frayer un chemin parmi les chauffeurs de taxis bloquant les portes et demarchant les touristes -c est a dire moi vu que je suis le seul qui semble ne pas connaitre et ce depuis Paris. Une fois sur le parking, direction la Matriouchka. Qu est ce donc me direz vous? C est un bus collectif. C est a dire un mec a un bus et affiche un numero et un itineraire, il s arrete plus ou moins a la demande et part quand il est plein. Ca ne coute quasiment rien, un euro pour cinquante kilometres.

Premiere constatation sur la route, l hiver est fini, c est la debacle! Les champs sont transformes en marais et les dernieres poches de neiges sont souillees de terre. la neige qui commence a tomber mouille mais ne tient pas. Arrive a Vladivostok, semi endormi par le bercement du bus kistch -il y a des charmants rideaux a motifs palmipediques ocre ainsi qu une frise unie et des housses de sieges damasses alors qur toutes les pieces metallique apparentes sont rongees par la rouille, je demande ou m arreter. Premiere constatation, mon guide est obsolete, les deux premeires adresses sont obsoletes. Je monte au sommet du n building et longe un couloir de portes blindees jusqu a deboucher dans un bureau ou trois pauvres russes desouevrees sont plus que ravies de m entendre m escrimer dans la langue de pouchkine tandis qu elles me cherchent un logment economique et m offre du the et du chocolat ainsi que des biscuits. Une d entre elles essaie de me convaincre de la laisser me trouver une fiancee a Vladivostok et une autre me donne sa ligne perso...Ca commence bien!

Je file a la pension un peu eloignee du centre. Je partage la chambre avecun colleur d affiche ukrainien dont je ne comprends pas une seule des phrases. Le soir je suis invite dans la salle commune par des russes venus a Vladivostok acheter des voitures Japonaises - le japon n est qu a une jurnee de ferry de la ville- et qui s appretent a faire 9000 bornes avec leur nouvel engin. Quelques verres plus tard, les meninges en feu je peux enfin me reposer. je me reveille tard le lendemain et decouvre Vladivostok.

Crtains disent que Vladivostok est la San Fransisco de Russie. Ca se defend. Tram et rues en pentes, buildings accroches aux collines et bord de mer. Les autres disent que c est le Bosphore de l est, ca se defend aussi. Il regne une activite intense sur le port. En particulier pour le dechargement des voitures japonaises. Si on roule du bon cote de la route ici, on a pas le volant du bon cote de la voiture. A propos de voitures et de circulation, traverser peut s averer une grande aventure vu la taille de certains axes mais les automobilistes savent toujours s arreter meme si ca ne semble pas etre le cas au debut.

Il est a noter aussi que le depaysement nait de l attitude des gens. En Russie on ne sourit que tres rarement. Par contre il n est pas genant de devisage quelqu un dans la rue. Les looks sont aussi impressionants. Le look des garcons rappelle celui d un vincent Cassel dans la Haine tandis que les filles sont tres tres feminines. Ce qui ne veut pas dire que ce sont po0ur autant des minettes. D ailleurs, je n ai pas encore eu l occassion de parlwer avec un homme travaillant dans une bureau quelqu il soit. Il semble que les agences, les banques, les guichets, les postes et tous les autres bureaux ne sont occupes que par les femmes. les hommes eux sont en uniformes ou en bleus de travail et veste fluos sur les zones industrielles.

Apres avoir passer quelques jours a Vadivostok, je pris enfin le train pour la pre;iere fois. 35 heures. il existe une vrai culture du train ici. Chaque wagon a deux "prodovnista', c est a dire hotesse. Et croyez moi, c est la chef! Ce ne sont que des filles -come d hab-, elles s occupent de vous embarquer de vous donner des draps, elles sont les responsables des toilettes et s assurent que vous descendiez bien a votre gare. lors de ce voyage on m offrit a manger (gras de porc, oignon cru et saucisse suintante) et a boire et surtout moult exposes sur la vie en Russie. Au menu, argent, chasse, argent, peche, argent, voiture, argent et argent. L odeur d oignon me restant je fus content de descendre du train. Surtout que ce fut la premiere journee de grand soleil.

Lundi: Blagovetchensk. Ville frontaliere avec la Chine, une etrange activite y regne. La ville fonctionne en T. Au nord la gare et au sud le fleuve Djourba qui separe de trois cent metres la Rusiie de la ville chinoise de Haihe. Le lond du fleuve l immense boulevard Lenine est le deuxieme axe de communication. je passais peu de temps dans la ville. Il y a juste un immense marche qui s erige en hommage aux gadgets et a la contrefacon chinoise. La chinois et russes se cotoient mais ne se melangent pas. Et le Djourba gelee est interessante pour ses aeroglisseurs qui emmenent et ramenent sans arret des passagers de chaque cote du fleuve sous l oeil ennuye des sentinelles disposes deci dela sur la rive.
Je fis une rando au milieu des datchas - maisons voire huttes de campagne que quasiment tous les russes ont. Sur une petite colline boisee. Puis apres une sieste au soleil dans l herbe seche je me redirigeais vers la gare pour prendre un train de nuit pour birobidjan, chef lieu de la region autonome hebraique de Russie.

Mardi: Birobidjan. J ai tres mal dormi dans ce train et je decide de rester a l hotel a Birobidjan ce soir. Il fait tres beau et il est amusant de voir que la gare et tous les batiments officiels comportent des inscriptions en hebreu et en cyrillique. Egalement amusant de voir des centres d etudes talmudiques faire face a des eglises orthodoxes. Arrive a l hotel je fus content de pouvoir me doucher et faire une lessive. le soir apres une rando de trois qutres heures jusqu a une colline surplombant la ville je me fis un petit raps devant les Chroniques de Riddick doublees en russes en pensant fort a Jb. .. Le lendemain je me repromenait le long de la riviere en debacle, impossible de naviguer et impossible de marcher sur la glace. Au marche, encore une fois domine par les chinois et leur camelote, j appris que les juifs representaient plus que a peine 10% de la populations de la region, desormais russifiee.

le mercredi je pris un train de trois heures pour aller a la plus grande ville de l extreme orient russe Khabarovsk. Dans le train on diffusait Titanic. Il etait amuusant de voir toutes les femmes pleurer dans le trai au son des violons malgre les ronflenments sonores de mon voisin de devant etant trop loin de l ecran je preferais au film la monotonie du opaysage plat a l infini et de ses arbres baignes de la lumiere du soleil couchant.

J arrivai a la nuit tombee a khabarovsk. Mon guide une fois de plus m induisait en erreur. Les hotels sont deux a trois fois plus chers que prevus. j arrive dans le moins chers de la ville et la les vrais ennuis ont commmences. Visa en regle, immigration en regle me dit la receptionniste. Mais vous n etes pas enregistre. Je ne comprends pas... Je ne savais pas mais il faut, lorsque on est etranger faire savoir aux autorites ou l on est au moins tous les trois jours ouvres. Or ce n etait pas mon cas. Je me vis ainsi refuse l entree de tous les hotels malgre la promesse d un extra aupres des receptionnistes. Il ne me restait plus qu a dormir dans la gare a qutre kilometres de la. Epuise, je me mis a discuter avec de jeunes gens sympathiques qui m offrirent l hospitalite dans leur "residence etudiante'. Nous parlions de tout et de rien puis buvions un the lorsqui ls me proposerent de m emmener acheter une carte de telephone de facon a ce que je sois joignable en Russie. Je voulais rester dansl appartement delabre mais ils insistaient et etaient si gentils depuis le debut que je cedais. De fil en aiguille l affaire se corsa et pretextant une maladie qu ils ne pouvaient soigner ils me reclamerent de l argent sans quoi ils ne me laisseraient pas dormir chez eux ni recuperer mes affaires. Je forcais un peu le ton mes les tensions monterent. Je promis de donner a condition de recuperer immediatement mon sac. Apres une heure de palbres inutiles ils accepternt. Un parti devant tandis que l autre me retenait. malin ils videent les poches de mon manteau avant de me le rendre me derobant ainsi quelques 300 euros. Ils souhaitaient m accompagner a la gare en l honneur de la grande tradition russe mais je refusait. En colere j arrivais a la gare et demandais conseil a la responsable de la securite. Elle me dit de ne surtout pas aller voir la police qui me demanderait encore plus. Alors que je vidais mon sac pour voir si ils ne m avaient pris que de l argent, les deux zigotos arriverent s excusant,. je leur dit que me rendre mon argent serait une bien meilleure excuse mais ils me disent que tous ce qu ils peuvent faire c est me servir de guides le lendemain aprem. je decline et ils s en vont. je me sentais ridicule apres cet echange mais que faire d autre? Taper et se faire taper? Je pris un ticket pour Vladivostok des les bureaux ouverts. il me fallait attendre jusau au soir.
je mis mon sac a la consigne et partit faire un tour. Fatigue mais content que le jour me debarasse du souvenir de la rude nuit. Khabarovsk est jolie par raaport aux autres villes mais atrocement polluee. Un brouilard perpetuel et irrespirable plane au dessus de la ville. La rue principale est bordee de batiments a deux etages tres typique du XIXeme. On a l impression de marcher dans Main street. Elle debouche sur une place et un grand par amenage qui descend sur l Amour. Toute la glace de la debacle vient s aglutiner sur la plage de khabarovsk au sommet d un grand meandre. A cet endroit l Amour fait presque trois kilometres de larges et en face c est la taiga sans fin et les bancs de sables impraticables. En revenant a la gare je passai par un parc tres sympas avec de jolies statues de bois.

Jeudi soir: train en premiere classe! Croyez moi on dort mieux et les hotesses sont plus souriantes. Je me suis coche une heure apres le depart et apres avoir decline l apero propose par mes compagnons de compartiments je sombrais dans les bras de morphee le sourire aux levres.

Vendredi; Vladivostok. Objectif:enregistrement. Je trouvais une charmante agence de voyage qui m arrangea le coup avec un hotel pour m enregistrer. Pour la toute premiere fois je tombais sur quelqu un qui parlait un anglais superbe. Merci Evguiena! L hotel du marin. J arrivais la bas et comme on m avait vole mon argent la manager me donna une chambre simple au prix d une double. Si si les doubles sontmoins cheres car en Russie on paye par personne et non par chambre. Comme pour me consoler, a la tele on diffusait Asterix le gaulois en Allemand surdouble par des russes toujours en retard d une phrase. Atrocement drole! Puis je partis faire un tourau soleil, admirait un superbe coucher de soleil sur une colline. Puis retournais me coucher, et la c est les Blues Brothers 2000 que l on passit.

Samedi: Completemen repose et remonter j achetai plein de billets de trains et de bateau. Puis allais faire un grand tour des banques de vladivostok pour regler un probleme. Nous sommes maintenant dimanche et le probleme n est toujours pas regle... Malgre nombres de coups de fils en France. je dois prnedre un bateau ce soir pour une destination que vous ne saurez que si je pars... Nous verrons bientot chers lectuers...

Le Voyage

je me sens comme un antiquaire....plutot un restaurateur, je redonne vie a une piece ancienne que l on croyait perdue. C est emouvant.

Avant de continuer plus en avant je voudrais specifier deux details techniques:

1-j ecris sur un clavier russe, il est donc hors de question d attendre de quelconques accent, apostrophe ou encore cedilles. Mon amour de la chose orthographique en est bien entendu meurtri mais...quel choix ai je?
2-Ce blog a ete attaque par des spammeurs, n ecrivez donc point de commentaires ou faites les moi parvenir par mail. Cela aura deux interets, d une part je les lirais ces commentaires et d autre part vous eviterez tout disfonctionnement dans la lecture de ce blog.

Ceci dit revenons a nos moutons. Des moutons, la ou je suis il y en peu. Ce serait plutot les tigres les ours et le belougas. La plupart d entre vous le sauront deja mais je vous ecrit en live depuis le "Far East', yiha baby! Vladivostok, autrement dit le maitre de l est, c est la ou que c est que j suis.

Je suis arrive a Moscou le 25 mars apres un voyage perilleux qui merite d etre eclairci.Une fois mon visa acquis ( apres la bagatelle de deux mois de delai), je fis acquisition d un billet d avion Moscou-Vladivostok pour une somme derisoire. Il me restait a joindre Moscou a Saint Martin de boscherville. J decidai de prendre mon temps et investissais dans un biellt de bus. Je ne sus l itineraire que trois minutes avant le depart le 21 mars a Paris. J arrivais a la gare routiere internationale apres avoir somnole une heure sur un canape dans le treizieme, vers 7 heures du matin. Je m enregistrais, puis, fier et altier mon sac sur le dos et ma carte d embarquement en main, me presentait a un des chauffuers du car majestueux. Celui ci me demanda, intrigue, a quelle page pouvait bien se trouver mon visa pour la Bielorussie. "Chto?" lui repondis je en russe. Il me fallait un visa!! Ahahah la bnne blague. Je vis ainsi le bus partir sans moi dedan...

Pour me consoler je fis un tour dans la banliueu parisienne sous la grisaille et le crachin a 7 heures et demi le samedi matin ( si vous etes deprime ce n est pas ce genre d envirronnement qui vous aidera). Je filais a Chatelet ou je connaissais un cyber cafe ouvert 24/24. La je fis acquisition d un billet d avion pour Moscou. Je partirai le mardi suivant toujours en passant au dessus de la Lorraine et par Minsk, Bielorussie. Je passais un agreable Paques a lamaison en famille.

Le mardi je pris le second train pour paris depuis Rouen et arrivais vers neuf heures a Orly maudissant ma prevoyance car il me fallut attendre pres de deux heures pour le check in car une employe de la compagnie souhaitait me parler. Il y avait un probleme. Tous les avions pour minsk sont retardes d une heure et l heure et demie que j avais pour changer d avion se transformait ainsi en 7 minutes. De plus il me faudrait demander un visa de transit la bas et payer 35 euros pour passer sept minutes dans les couloirs de l aeroport. La bas heuresement, la responsable de l enregistrement m attendait et mon gbagage etait devenu la priorite de laeroport. Une fois l avion atterit a Minsk sous la neige et avec la temperature symbolique de 0 degres, je vis par le hublot un homme courir sur le tarmac avec une veste fluo et mon sac sur le dos. Il l apportait a l autre avion. Pendant ce temps la, la responsable payait mon amende et m emmenait au pas de course a un distributeur puis aq l enregistrement.

L aeroport de Minsk ressemble enormement a une boutique de pompes funebres pour titan. les marbres noirs et les statues de chasse ainsi que les couloirs vides a 15 heures n ont rien pour rendre l atmosphere chaleureuse. Je me serais bienarrete pour une photo ou deux mais j avais comme l impression que ca n aurait pas plu a mon accompagnatrice... En effet alors que je montais dans l avion la stewardess fermait l escoutille et les demonstrations de securite commencaient. Une heure plus tard nous aterrissions a Domodevo l immense aeroport sur dynamique de Moscou. Mon sac ayant trop de sangle il me fallait le mettre dans un ascenceur special dans lequel je me fis enfermer et descendre sur le tarmac ou trois russes vinrent m engueluer avant de me renvoyer au niveau des enregistrements ou la preposee m enguirlanda derechef...Passe le controle de securite ultra automatise - on se deshabille dans un halle tapisse de boites ou mettre ses effets et de sieges tres confortables puis on passe dans un cylindre, leve les bras et se fait scanner par deux essuie glaces geants qui sonnent au moindre plombage. Puis une accorte garde vous signifie de passer votre chemin plus vite que ca. Je pressais le pas pour arriver tout au bout de l aeroport d ou je mbarquais a peine arrive. Un bus nous promena parmi les centaines d avion autour desquels des fourmis jaunes et oranges fluos s affairaient frenetiquement. Sortis de la vion le barouf etait infernal, entre le vent, les moteurs, les jets d eau et de sable sur les ailes et les ordres de toutes parts dans les talkies walkies....Je montias pour la derniere partie du voyage.

Pas de bol! C est un airbus je suis au milieu de l avion, les ailes de chaque cote et rangee du milieu. Je pretexte uene peur panique de voler pour que l hotesse me trouve un autre siege. Elle commence a demander mes quand les gens voient ma place ils refusent de me ceder la leur. Le vol est tres difficile. 9 heures. Avec a ma gauche, un Kazak qui rentre chez lui a Sakhaline et qui s obstine a me parler en anglais alors que je le comprends mieux en Russe et qui m offre de la vodka. A ma gauche un couple qui n est pas sans evoquer physiquement les bidochons mais qui s aime bruyament durant le trajet. Devant moi, trois jeunes apperement tres heureux d etre dans l avion, et dont la joie de vivre et la teneur en vodka purent etre partager avec tous les voyageurs. Ils ont passe le voyage a boire et faire des cascades dans leurs sieges appelant le steward toutes les cinq minutes pour lui demander la vodka qu il se refusait a leur donner. L aterrissage ne pouvait qu etre reussi. Enfin, je posais le pied sur le sol russe refusant de monter dans le bus qui nous attendait sur le tarmac tellement l air etait bon apres 9 heures passees dans un suppositoire a ange.